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Recherches

Les souches célèbres ! 

LES ASTUCES DE LOUDIW

Si vous ou vos bambins êtes comme nous, passionnés par les blobs, vous avez sans doute compris qu’il existe plusieurs souches de blobs différents. Vous les avez sans doute vu sur notre site ou ailleurs, il y en a plein. Peut-être en avez-vous-même plusieurs à la maison… Je vous propose donc de débroussailler un peu tout ça pour y voir plus clair. 


D’abord, rappelons ce qu’est une souche. Une souche est en fait un individu. Donc, si vous possédez par exemple un Physarum Polycephalum de la souche “lu 352” et que vous le coupez en deux, vous n’aurez pas deux blobs différents, mais deux “lu 352”, car ils ont exactement le même code génétique.
Maintenant, imaginons que vous êtes comme moi un brin curieux et que vous mettez deux souches différentes ensemble. Trois choses peuvent se produire :

Premièrement, si les souches sont génétiquement identiques, elles vont fusionner. Vous pourrez d’ailleurs le remarquer grâce à une veine spéciale qu’on appelle la “veine de fusion”.

Deuxièmement, si les deux souches sont bien différentes, elles peuvent soit vivre ensemble, se tolérer, soit s’ignorer. Et dans le dernier cas, elles peuvent même se superposer. Et là, je ne vous raconte pas combien il devient difficile de savoir qui est qui (à moins qu’elles aient des couleurs différentes, bien sûr)

Troisièmement, il est possible qu’une souche mange l’autre. Oui, ça peut sembler un peu effrayant ! Audrey Dussutour, une grande spécialiste du Blob en France, a pu observer cela avec un blob américain attaquant carrément un blob japonais. Si c’est le cas, vous verrez que le blob qui a été mangé laisse une petite trace verdâtre (miam miam ?)

L’astuce : lorsque vous faites des tests de fusion, je vous conseille vivement de réaliser un “timelapse” sur plusieurs heures afin de vraiment voir ce qu’ils font. D’ailleurs, je vous préparerai bientôt un article tutoriel là-dessus !

Gardez à l’esprit que vérifier vos souches sera toujours une tâche assez fastidieuse, car il est encore difficile aujourd’hui d’avoir une méthode infaillible en dehors d’un comparateur génétique, ou de comparer les spores (lorsque le blob se met à sporuler). 

D’ailleurs, si vous réalisez des tests de fusion, n’hésitez pas à les partager avec nous. Nous serions ravis de les voir et d’échanger avec vous !

Chez Blobshop, nous appuyons sur la transparence et veillons à ce que les blobs disponibles soient tous authentifiés (on dit cela car ce n’est pas le cas de tout le monde, bref bref) 

Et puisqu’il n’existe pas officiellement de répertoire de souches, je me suis lancée dans cette gigantesque épopée d’identification ! J’ai effectué de nombreuses recherches d’informations et réalisé les tests de fusion avec les blobs portant des noms différents. Et oui ! Car les blobs sont « baptisés » soit par la première personne qui les découvrent, soit par Audrey Dussutour, soit par le revendeur qui les met en circulation).

Nous avons inventé chez Blobshop par exemple les noms d’Ava, Charly, Luna, Rosa… On est trop fiers ! D’ailleurs, si vous-mêmes vous trouvez un blob dans votre blobarium sur la souche de bois, ou dans la nature, et que personne ne l’a jamais trouvé, vous pourrez lui trouver un ptit nom ! So cute !  

Je vous propose donc ici les résultats de mes recherches, fruit d’un travail long et passionnant, sous la forme d’un tableau. Je vous souhaite de tout cœur de belles découvertes et expérimentations !

Nourriture

Blob + Gélose + Betterave = épatant!


LES ASTUCES DE LOUDIW

Si l’élevage des blobs gagne en popularité, cela nécessite continuellement la préparation de géloses pour les nourrir et les maintenir en bonne santé.
Mais si… vous savez bien…les géloses…. ces substances gélatineuses utilisées en culture microbiologique pour permettre la croissance des microorganismes…
Toutes les espèces de blobs réagissent différemment à ce substrat humide sur lequel ils se déplacent…

Par exemple, les Didymiums ont carrément tendance à la grignoter ! Ce comportement fait l’objet d’études continues pour en comprendre les détails mais les scientifiques pensent qu’ils se nourrissent de bactéries et de champignons qui se développent dessus.


Alors puisque tous les éleveurs doivent en passer par là, je vais vous partager aujourd’hui une astuce simple et sympa : la gélose à la betterave !

La betterave est un légume riche en nutriments, notamment en vitamines et en antioxydants. En utilisant de la betterave pour colorer les géloses, on peut non seulement offrir une source de nourriture supplémentaire à nos blobs, mais aussi leur donner une gélose plus colorée et esthétique où même mieux voir évoluer (pensez aux blobs blancs ou transparents).

Sortez vos tabliers ! Voici ma recette du jour pour votre Blob !

Plusieurs solutions s’offrent à vous : vous pouvez soit directement mélanger du jus de betterave frais à votre gélose, soit y disséminer de la poudre de betterave, où même vous pouvez simplement laisser tremper quelques minutes des morceaux de betterave dedans que vous pourrez lui donner à manger par la suite.

Personnellement j’ai découpé une betterave que j’ai congelé. Lorsque je souhaite faire une gélose colorée, je laisse pendant 5 minutes mes petits morceaux de betterave dans l’eau puis je les retires.
J’effectue ensuite ma gélose en respectant la proportion de 1g d’agar agar pour 100ml.

Mais la betterave n’est pas le seul aliment que l’on peut utiliser pour colorer les géloses naturellement. Il existe de nombreuses autres sources de pigments naturels, comme les carottes, les épinards, les myrtilles, ou encore le curcuma.

Vous pouvez même essayer la recette suivante :
1/4 de chou rouge en lamelles dans de l’eau bouillante pendant 10 minutes.
On filtre, puis on rajoute l’agar agar comme pour une gélose classique.
Déposer un blob sur la gélose et observez ce qu’il se passe. Il se peut que vous ayez besoin d’une source de lumière pour observer le phénomène.